- mésestime
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• 1753; de mésestimer♦ Littér. Défaut d'estime, de considération pour qqn ou qqch. ⇒ déconsidération, dédain, mépris. Tenir une personne en mésestime. ⊗ CONTR. Estime.⇒MÉSESTIME, subst. fém.Vieilli. Manque d'estime, mépris pour quelqu'un ou pour quelque chose. Mésestime secrète; tenir qqn en mésestime. Le vidame professait une profonde mésestime pour les dîners où les convives dépassaient le nombre de six (BALZAC, Cabinet ant., 1839, p. 61). Chaque jour les petites nouvelles du pays lui jetaient à l'âme un dégoût plus grand, une plus haute mésestime des êtres (MAUPASS., Une vie, 1883, p. 159).Prononc. et Orth.:[
], [-ze-]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1752 (D'ARGENSON, Journal, 3 mars ds GOHIN, p.255). Dér. de estime; préf. mé-. Fréq. abs. littér.:24.
mésestime [mezɛstim] n. f.ÉTYM. 1753; de mésestimer.❖♦ Littér. Défaut d'estime, de considération (pour qqn ou qqch.). ⇒ Déconsidération, dédain, mépris. || Avoir de la mésestime pour, à l'égard de qqn.0 Nos maîtres nous méprisèrent, et nous tombâmes également dans le plus affreux discrédit auprès de nos camarades… Cette double mésestime, injuste chez les Pères, était un sentiment naturel chez nos condisciples.Balzac, Louis Lambert, Pl., t. X, p. 377.❖CONTR. Estime.
Encyclopédie Universelle. 2012.